DIMANCHE 11 DECEMBRE 2022 3E DIM AVENT C HOMELIE DU P VAST-AMOUR ADJOBI

Le plus petit dans le Royaume des cieux, est plus grand que Jean Baptiste, qui est lui-même plus grand que tous les prophètes réunis. Voici ce que Jésus nous dit aujourd’hui 3e dimanche du temps de l’Avent. Le plus petit, en fait, c’est lui : Le plus grand. Qui s’abaisse sera élevé. Seigneur merci de faire de nous ces touts petits du Royaume que tu veux élever dans ta gloire au ciel.

Qui donc est le plus petit dans le Royaume des cieux ? Ce sont ceux qui voient la Face de Dieu. Souvenons-nous que Jésus nous présente un enfant et nous dit, : Le Royaume des cieux appartient à ceux qui ressemblent aux enfants. Le tout petit, c’est celui qui accueille l’enfant, qui croit en la Parole et la met en pratique. Qui croit devient grand pour le Seigneur. La Gloire de Dieu c’est l’homme Vivant.

Le plus petit, c’est celui qui croit en l’annonce. Jean Baptiste a cru à la parole annoncée par tous les prophètes venus avant lui. C’est lui le plus grand de tous parce qu’il a vu et reconnu celui qu’il a annoncé comme le Sauveur. Aujourd’hui, à cause de notre foi en Jésus Ressuscité, par la miséricorde de Dieu, et de notre propre témoignage d’amour dans le monde, nous pouvons croire nous aussi voir Dieu en qui nous croyons, et voir Jésus dans sa Gloire, cad, grandis et remplis du Poids de l’Amour de Dieu.

Jésus lui-même s’est fait petit enfant à Noel, petit avec les pauvres dans son ministère, et il fait de nous par le baptême, des enfants de Dieu. Nous sommes les enfants bien aimés du Père. A l’épreuve de la fidélité à l’Evangile, nous faisons l’expérience de l’enfance en Dieu.

Deux épreuves de fidélité à l’Evangile nous sont présentées aujourd’hui à travers les textes : l’espérance et la patience. Être ces touts petits, par l’espérance et dans la patience.

Au peuple qui désespère de ce qui lui arrive, comme on peut être nous aussi tentés de succomber au découragement et au désespoir à cause de l’actualité du monde, de ses bouleversements, de ses obscurités, de ses trahisons, Isaïe dit ceci : « Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : Il vient lui-même et va vous sauver. » Trouver le chemin de l’Espérance même quand tout vous semble perdu.

Et pour cela il faut de la patience : Et St Jacques qui nous invite ainsi : « Frères, en attendant la venue du Seigneur, prenez patience. Comme le cultivateur qui attend avec patience les fruits de sa récolte, dans les situations difficiles. Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme§ ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés ».

Jean Baptiste lui-même, pris d’impatience dans sa prison d’avoir l’impression que le salut final qu’il a annoncé tarde encore, envoie des messagers demander à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Alors Jésus le renvoie à des choses simples et concrète : Allez dire à Jean : « Les aveugles voient, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle ». Le salut est à l’œuvre. Sans la patience il nous est difficile de voir les grâces de Dieu qui est encore à l’œuvre et qui nous surprend dans les évidences.

Il nous faut donc de l’endurance et de la patience pour espérer, en ouvrant les yeux sur ces grâces de Dieu dans nos vies, dans no quotidiens, voir ces imprévus de Dieu qui peuvent lever en nous la joie et l’espérance. Elles sont bien là ces grâces et chaque matin elles se renouvellent. Car les Bontés de Dieu ne s’épuisent pas. Seulement, il faut y croire jusqu’au bout. Et travailler en nous les vertus de patience et d’espérance.

L’espérance, cher Michel David, c’est bien cela que tu annonceras comme guide d’Obsèques, aux familles qui frapperont à la porte de notre Eglise, celle en laquelle tu crois, l’Eglise qui est Jésus Christ lui-même. De la patience, tu en auras besoin, en mêlant ta propre vie, tes propres épreuves, à l’épreuve des autres. Par ta confiance et ta disponibilité que nous te reconnaissons, tu sauras faire ce chemin d’apôtre de l’espérance pour les familles en deuil.

Seigneur tu sais ce dont nous avons besoin dans nos combats quotidiens pour vivre la joie qui vient à Noel. Aide-nous à nous convertir pendant ce temp de l’Avent, afin de vivre une vraie fraternité dans notre communauté. Amen !