25 MARS ANNONCIATION DU SEIGNEUR LES CLOCHES SONNENT DANS TOUTES LES EGLISES DE FRANCE

Message aux catholiques Pour la fête de l’Annonciation Le mercredi 25 mars 2020   « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. » (Lc 1, 30)

 L’Annonciation du Seigneur eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa

maison, le Ciel rencontre la terre ; le salut du monde est conçu ; une joie nouvelle apparaît, la joie de l’Évangile, une joie pour le monde : « Car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37). 

Cette année, sans l’avoir voulu, nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion ? 

Quand les cloches sonneront, ce mercredi 25 mars, à 19h30, que chaque « disciple » de Jésus, baptisé ou catéchumène, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38. 

Au même moment, chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins. Ce sera un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid-19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins.

Relayez donc largement ce message autour de vous, par tous les moyens à votre disposition !

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Ce même 25 mars, nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant au chapelet récité, à LOURDES, chaque jour à 15h30.

  • Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous : « Que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38) – [1ère dizaine]. 
  • Nous confierons à Marie, Mère du Sauveur et notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, « le fruit béni de ses entrailles » (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés – [2ème dizaine]. 
  • Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea : « Comment cela va-t-il se faire ? » (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse : « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort », comme l’Église nous l’a appris – [3ème dizaine]. 
  • Poussés par l’Esprit, nous dirons à Jésus : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ! » (Lc 5, 12) Nous ne savons pas de quelle manière viendra la réponse sinon que, dans peu de jours, nous fêterons la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus, le « premier-né d’une multitude de frères » (Rm 8, 29) qu’il fait entrer dans la vie de Dieu – [4ème dizaine].
  • Puisque « rien n’est impossible à Dieu », dans la confiance et dans la foi en Dieu notre Père du Ciel, nous le prierons pour nos intentions personnelles ou familiales, pour des intentions particulières qui nous tiennent à cœur – [5ème dizaine].