Le dernier chemin de Jésus au milieu des hommes ressemble à ce que beaucoup d’entre nous peuvent bien vivre, à la vie qui peut souvent décliner, ou être partagée, entre gloire et croix.
Quand Jésus entre à Jérusalem, c’est un âne qu’il choisit de monter, et de nous rappeler ainsi que c’est l’âne qui a conduit Marie sa mère à la crèche de Bethléem dans la plus grande des pauvretés. C’est sur cet âne que Jésus est accueilli en triomphe comme le roi que les juifs attendent pour être libéré du pouvoir romain. Un titre qui lui vaudra la mort, porté de l’âne à la croix, et couronné d’épine.
Jésus vivra son dernier repas avec ses compagnons, où il annoncera la trahison et le reniement de ses amis les plus proches. Pourtant, personne d’entre eux n’est capable de faire face à la vérité dévoilée à leur conscience, et de renoncer à la tentation d’être infidèle. Comme cela nous arrive aussi. Juda trahira, Pierre reniera.
Jésus connaitra le jugement et la crucifixion, puis la mise au tombeau. A côté de lui, deux brigands. Quelle image de voir deux malfaiteurs à gauche et à droite de Jésus Fils de Dieu en croix. Jésus est allé jusqu’au, afin de permettre à tout homme de connaitre la grâce d’être aimé et d’être proche de Dieu, jusqu’au dernier souffle.
Quand tout décline, non, Dieu ne s’en va pas. Dieu descend avec nous, comme il est descendu parmi nous. Et c’est en lui seul que tout se relève comme à la résurrection. C’est lui que nous espérons vraiment.
Cette espérance, nous pouvons la nourrir au cours de cette semaine sainte à travers les célébrations de la messe chrismale, la sainte cène, de la passion du Seigneur et la messe pascale. C’est le cœur de notre foi chrétienne catholique. C’est aussi le sens de notre vie humaine, destinée à comblée de Dieu dans l’éternité, Amen !