NOUVELLE TRADUCTION DU MISSEL : LES DIX CHOSES QUI CHANGENT POUR LES
FIDELES
Notre Eglise a choisi à partir du dimanche 28 novembre, premier dimanche de l’Avent, de
vivre la célébration Eucharistique avec le nouveau missel romain (Livre qui rassemble toutes les prières récitées
pendant la messe). C’est un travail réalisé pendant 15 années sous l’autorité de la Commission épiscopale
francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL). Il a réuni des experts de France, Belgique, Luxembourg,
Suisse, Canada, Afrique du nord et Monaco. Un travail soumis à la triple fidélité dont parle le pape François
dans son motu proprio Magnum principium (2017) : fidélité au texte original, fidélité à la langue dans laquelle
le texte est traduit, et fidélité à l’intelligibilité du texte par nos contemporains. L’objectif était de faire
évoluer le langage de la prière de l’Eglise, en ajustant les gestes et les formules, pour permettre la participation
de tous. Pour Bernadette Mélois, directrice du Service national pour la pastorale liturgique et sacramentelle
(SNPLS), cette nouvelle traduction invite à « vivre la messe de manière renouvelée, peut-être avec un peu plus
d’intensité et d’attention ».
C’est la 4 e version après celles du 3 Avril 1969 suivies de celles de 1975 et 2002 qui est en vigueur à ce jour. Elle
a de nouveau été traduite. A partir du 28 novembre, les fidèles entendront et réciteront les textes de la nouvelle
traduction. En plus de la révision d’un certain nombre de prières, préfaces et dialogues rituels, une plus grande
place est donnée au silence et à la gestuelle. Autre évolution, les adresses sont désormais inclusives :
« frères et sœurs » au lieu de « frères » auparavant – une volonté chère aux Eglises suisse et canadienne,
et qui correspond au texte latin. Enfin, l’accent est mis sur l’eucharistie en tant que mystère. Vous trouverez
ici en rouge les ajouts ou les modifications effectués.
1 Salutation du prêtre
Au début de la célébration, le prêtre accueille les fidèles en leur souhaitant la présence du Ressuscité. La
nouvelle traduction souligne cela en utilisant le mot « Christ ».
La grâce de Jésus, le Christ, notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint soient
toujours avec vous.
2 Acte pénitentiel
Le rite pénitentiel démarre désormais avec la mention « Frères et sœurs ». Une mention que l’on retrouvait déjà
dans le missel latin. « Nous avons péché » remplace « nous sommes pécheurs », l’accent est donc mis sur
l’acte plus que sur la personne. La Vierge Marie gagne le vocable de bienheureuse.
Frères et sœurs, préparons-nous à célébrer le mystère de l’eucharistie, en reconnaissant que nous avons
péché.
Je confesse à Dieu tout-puissant, Je reconnais devant vous, frères et sœurs, que j’ai péché en pensée, en
parole, par action et par omission. Oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge
Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
3 Gloire à Dieu
Attention, dans le Gloire à Dieu, la nouvelle traduction privilégie le pluriel « les péchés » au singulier.
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, Nous te glorifions, nous te rendons grâce, pour ton immense
gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, Seigneur Dieu,
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Agneau de Dieu, le Fils du Père. Toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous Toi qui enlèves
les péchés du monde, reçois notre prière ; Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.
Car toi seul es saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut, Jésus Christ, avec le Saint-Esprit Dans la
gloire de Dieu le Père. Amen.
4 Je crois en Dieu
Dès les années 1970, le philosophe Jacques Maritain dénonçait déjà la traduction française du Je crois en
Dieu qui affirme que le Christ est « de même nature que le Père » : « La traduction française de la messe met
dans la bouche des fidèles, au Credo, une formule qui est erronée de soi, et même, à strictement parler,
hérétique », critiquait-il. « Je suis de même nature que Monsieur Pompidou, je ne lui suis pas consubstantiel ». Il
se serait donc réjoui car désormais, dans le symbole de Nicée-Constantinople, le terme « consubstantiel »
remplace « de même nature », exprimant par-là l’identité de substance entre le Père et le Fils. Le symbole des
Apôtres n’a quant à lui pas été modifié.
Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible, Je
crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né
de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu Engendré non pas créé, consubstantiel au Père,
et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; Par l’Esprit Saint, il a pris
chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis
au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et il monta au ciel ; il est assis à la droite
du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son règne n’aura pas de fin. Je crois en
l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit
même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et
apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts, et la
vie du monde à venir. Amen
5 Liturgie eucharistique
Le renouvellement des formules de la préparation des dons et de la prière sur les offrandes manifeste que Dieu
est à la source de ce que nous lui offrons sous la forme du pain et du vin.
Préparation des dons
Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le pain que nous te présentons, fruit
de la terre et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le pain de la vie.
Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le vin que nous te présentons, fruit de
la vigne et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le vin du Royaume éternel.
Nouvelle prière sur les offrandes
Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout
puissant.
Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien
et celui de toute l’Eglise.
Anamnèse
Il est grand, le mystère de la foi : Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection,
nous attendons ta venue dans la gloire.
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Acclamons le mystère de la foi: Quand nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe, nous annonçons ta
mort, Seigneur ressuscité, et nous attendons que tu viennes.
Ou bien
Qu’il soit loué, le mystère de la foi : Sauveur du monde, sauve-nous! Par ta croix et ta résurrection, tu nous
as libérés.
6 Agneau de Dieu
Outre le pluriel réitéré des « péchés », l’Agneau de Dieu se clôt désormais par « Heureux les invités au repas des
noces de l’Agneau » au lieu de « Heureux les invités au repas du Seigneur ». Une invitation à la communion
permettant d’exprimer le mystère de l’Alliance avec Dieu.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, donne-nous la paix.
Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Heureux les invités au repas des noces
de l’Agneau !
7 Rite de conclusion
Jusqu’à présent, le prêtre renvoyait les fidèles en disant : « Allez, dans la paix du Christ ». La nouvelle traduction
offre trois autres formules possibles (au choix) :
Allez porter l’Evangile du Seigneur. OU Allez en paix, glorifiez le Seigneur par votre vie. OU Allez en paix.
8 La place du silence
« Une des nouveautés de cette traduction est la place importante laissée au silence », remarque Bernadette
Mélois. Comme le rappelle la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR), « le silence sacré fait partie de
la célébration ». « Pendant l’acte pénitentiel et après l’invitation à prier, chacun se recueille ; après une lecture ou
l’homélie, on médite brièvement ce qu’on a entendu ; après la communion, le silence permet la louange et la
prière intérieure ». Le silence fait donc partie de l’action liturgique et offre la possibilité d’un accueil de la
Parole de Dieu. Le nouveau missel indique ainsi un nouveau temps de silence après le Gloire à Dieu :
« Tous prient en silence quelques instants, en même temps que le prêtre. Puis, le prêtre, les mains
étendues, dit la prière d’ouverture ou de collecte ».
9 La mise en avant du chant
La nouvelle traduction rappelle également que la prière liturgique est une prière chantée. Elle accorde ainsi une
certaine place au latin, en proposant de chanter dans cette langue le Gloria, le Credo ou encore le Pater Noster.
Les préfaces chantées seront aussi publiées avec la nouvelle traduction.
10 L’importance de la gestuelle
À plusieurs endroits, le nouveau texte précise les gestes du prêtre et ceux de l’assemblée. Il vient par exemple
renforcer l’invitation à s’incliner lors de l’évocation du mystère de l’incarnation dans le Je crois en Dieu, ainsi que
dans le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des Apôtres. Dans ce dernier, il est demandé de
s’incliner de « Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur » à « né de la Vierge Marie ». Dans le symbole
de Nicée-Constantinople, l’assemblée est priée de s’incliner pendant la phrase : « Par l’Esprit Saint, il a pris chair
de la Vierge Marie, et s’est fait homme ». « Dans la liturgie, le corps participe à la prière de l’Église »,
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explique Bernadette Mélois. « Ce n’est pas une prière intellectuelle, elle fait participer tout l’être et les
gestes sont donc importants ».
CONSEIL PASTORAL PAROISSAL DU 19 OCTOBRE 2021
Lors du CPP du 19 octobre 2021, les points suivants ont été abordés :
- Bilan de la matinée de reconnaissance : Il est apparu que globalement le fonctionnement de la
paroisse est mal connu et plus généralement comment fonctionne une paroisse, un diocèse, un doyenné …
Pourtant l’information existe. … Alors comment faire pour susciter l’intérêt, la curiosité … ?
Relevé de décisions :
- Que les membres du conseil soient plus présents, et qu’ils soient présentés lors d’un un dimanche de
l’avent. A tour de rôle, les membres du CPP pourraient présenter les décisions prises. De même le rôle des
fraternités de la parole pourrait être expliqué, … - Il a été souhaité que nous nous reprenions nos habitudes : Se dire bonjour au début de la
célébration, Souhaiter les anniversaires survenus au cours de la semaine, Faire les apéros « écolos » par
trimestre (?) organisés par les personnes dont c’était l’anniversaire
- Pour la réparation de l’Avent autour du thème pastoral annuel : « prendre soin » : Le CPP a pris
connaissance de la proposition des fraternités de la parole de retenir pour chaque dimanche un verbe qui soit à
la fois en lien avec notre pastorale et avec l’Evangile du dimanche, soit :
1er dimanche : Faire attention, ne pas détourner le regard 2ème dimanche : se faire proche,
3ème dimanche : être à l’écoute 4ème dimanche : aller vers - L e CPP engage une réflexion sur la manière de vivre concrètement le thème de la pastorale : Le
CPP reviendra vers vous au fur et à mesure de sa réflexion. - Retour sur la rencontre autour du rapport de la CIASE : Quel chemin ouvrir ?: Suite au récit des
interventions qui ont eu lieu, le CPP estime qu’une suite doit être apportée. Il est apparu, compte tenu de
l’émotion ressentie, qu’il faut se donner le temps de la réflexion pour évaluer la nature de la suite et ses
modalités. Avant cela, il est demandé à Christiane de transmettre aux membres de la mission ouvrière l’attente
que nous avons d’une réflexion interne, le but étant de travailler à un esprit paisible dans notre communauté
paroissiale. Un deuxième temps de parole pourrait être proposé à l’issue de démarches préparatoires. Ce point
figurera à l’ordre du jour du prochain CPP pour que chaque membre y réfléchisse et que nous en débattions. - La démarche synodale est ouverte. Quelle information ?: Le CPP a pris acte de l’ouverture du
synode sur la synodalité et de la démarche proposée par notre évêque qui nous a invités tout particulièrement à
nous placer sous la conduite de l’Esprit. Avec le synode, nous sommes conviés à marcher sur la même route, à
marcher ensemble. Les 3 verbes proposés par le pape pour le synode : rencontrer, écouter, discerner. Sur la
paroisse les 6 ambassadeurs Christiane, Matthieu, Joël, Elisabeth, Claire, Catherine, seront présentés. Et la
démarche s’engagera au plus vite à partir des propositions du diocèse et des ambassadeurs de la paroisse.
Le CPP Sainte Elisabeth de Hongrie au Blosne.
Anne Roupie, Catherine Caille, Christiane Maggi, Thiery Wassmer, Marie Odile Menard, Patrice Poucineau,
Marie Dubois, Fr Cyprien Marie El Euchi, P Eric Ndaroumba, P Vast-Amour Adjobi